Voici les trois nouvelles infractions que les radars vont bientôt verbaliser

Jusqu'à présent, lorsque vous croisiez un radar tourelle sur le bord de la route, votre seul réflexe était de vérifier votre compteur de vitesse. En 2025, cela ne suffira plus. Le gouvernement a décidé de passer à la vitesse supérieure en matière de répression routière, et cette fois, c'est l'Intelligence Artificielle qui prend le volant.

Une modernisation à 46 millions d'euros

C'est un détail du projet de loi de finances 2025 qui n'est pas passé inaperçu. Une enveloppe massive de 46,3 millions d'euros a été fléchée vers la modernisation du parc de radars fixes. L'objectif affiché par l'État n'est pas seulement d'installer de nouvelles cabines (le parc passera à 4 160 appareils), mais surtout de rendre celles existantes beaucoup plus performantes.

Le gouvernement parle officiellement d'utiliser « l'extension de l’usage de l’intelligence artificielle » pour améliorer les contrôles. En clair, les radars tourelles (Mesta Fusion 2) que vous connaissez déjà vont recevoir une mise à jour logicielle majeure pour analyser l'intérieur de votre habitacle.

Trois nouvelles infractions ciblées automatiquement

Le principe est redoutable : les algorithmes d'IA vont analyser les images capturées en temps réel pour détecter trois comportements spécifiques, au-delà de la simple vitesse :

1. L'usage du téléphone au volant : L'IA sera capable de distinguer si vous tenez un smartphone à l'oreille ou si vous le manipulez en conduisant.

2. L'absence de ceinture de sécurité : Le système vérifiera si le conducteur, mais aussi les passagers, sont correctement attachés.

3. Le non-respect des distances de sécurité : C'est sans doute le point le plus critique. Le radar calculera l'écart temporel entre votre pare-chocs et celui de la voiture qui vous précède.

La grande peur du "bug" informatique

Si la technologie semble prête sur le papier, la réalité du terrain inquiète légitimement les associations d'automobilistes. Pour qu'un radar soit homologué en France, il doit atteindre un taux de fiabilité de 95 %. Or, l'analyse d'image par IA n'est pas infaillible.

Comment le système fera-t-il la différence entre un conducteur qui se gratte l'oreille et un autre qui téléphone ? Comment jugera-t-il une distance de sécurité si une voiture vient de se rabattre brusquement devant vous (une "queue de poisson") ? Le risque de voir pleuvoir des contraventions injustifiées est réel tant que le cadre légal reste flou. En attendant l'activation définitive de ces "super-radars", la meilleure parade reste la prudence absolue.

"Si l'idée de vous faire surveiller par des robots vous donne envie de changer d'air, c'est peut-être le moment de regarder du côté des voitures plus simples comme la nouvelle MG4 électrique qui arrive bientôt. Sinon, pour faire des économies avant l'arrivée de ces nouvelles amendes, profitez vite de la promo exceptionnelle sur le Ford Puma ce mois-ci."